Frédéric Michel, pour les photos et Isabelle Micaleff, pour les textes, proposent à votre regard critique un TRAVAIL EN COURS. Frédéric Michel a un Blog : http://leclatfredm.blogspot.com Isabelle Micaleff aussi : http://gab-camote.blogspot.com l'objet abouti sera un tirage papier. En bas de chaque message vous pouvez laisser un commentaire. L'utilisation, la reproduction, la diffusion des photos et des textes de ce blog sont interdites. Ils ne sont pas libres de droit et sont protégés.
mercredi 14 mars 2012
VINGT-SEPT
Parfois il
n'y a rien à dire.
J'aimerai que
mes yeux me permettent
de déchiffrer
les toutes petites phrases
sur ce
quadrillage de lumière.
Quelle
histoire invraisemblable !
Mais parfois
il n'y a rien à lire
et se
taire.
VINGT-SIX
Récréation : Toi, le vieux papier,
si je t'attrape
je t'enferme,
je t'encadre
et tu seras sage
comme une image !
si je t'attrape
je t'enferme,
je t'encadre
et tu seras sage
comme une image !
VINGT-CINQ
Il m'a dit le
silence de ce dimanche-là
Je suis partie.
Une vie en noir et blanc.
Le seul éclat de couleur de jour-là fut
le fracas des pigeons affolés
au claquement de mes pas sur le pavé.
Il m'a dit le silence de ce dimanche-là.
Je ne me souviens que de la lumière
Je suis partie.
Une vie en noir et blanc.
Le seul éclat de couleur de jour-là fut
le fracas des pigeons affolés
au claquement de mes pas sur le pavé.
Il m'a dit le silence de ce dimanche-là.
Je ne me souviens que de la lumière
VINGT-QUATRE
Assise à
l'intérieur de cette grande bouche
aux dents blanches
je ne vois pas au delà de ces lèvres entrouvertes
car l'éblouissante lumière ferme les yeux !
aux dents blanches
je ne vois pas au delà de ces lèvres entrouvertes
car l'éblouissante lumière ferme les yeux !
VINGT-TROIS
Le jour a
glissé vers la nuit.
Les lumières dessinent le noir.
Elle est en retard.
Passera-t-elle, ombre ?
Viendra-t-elle ouvrir cette fenêtre,
Se pencher pour me voir ?
Elle est en retard.
Non, c'est moi qui me suis trompé d'heure
Sur le trottoir d'en face
Sans bouquet de fleur
Le nez en l'air je suis en retardde toute une époque révolue
Les lumières dessinent le noir.
Elle est en retard.
Passera-t-elle, ombre ?
Viendra-t-elle ouvrir cette fenêtre,
Se pencher pour me voir ?
Elle est en retard.
Non, c'est moi qui me suis trompé d'heure
Sur le trottoir d'en face
Sans bouquet de fleur
Le nez en l'air je suis en retardde toute une époque révolue
VINGT-DEUX
Si c'était
Paris les toits seraient de zinc
Si c'était Marseille je verrais la mer
Si c'était Lyon...
C'est Lyon
Mais le ciel à l'instant troué de lumière
Partout me donne des envies de campagnes et d'océan
C'est sur ces rivages que je m'assieds
et attends
Si c'était Marseille je verrais la mer
Si c'était Lyon...
C'est Lyon
Mais le ciel à l'instant troué de lumière
Partout me donne des envies de campagnes et d'océan
C'est sur ces rivages que je m'assieds
et attends
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