samedi 7 juillet 2012

ONZE

Et va donc ma belle te noyer 
dans mes jardins secrets !
Je veux taire mon inquiétude :
vois-tu ce lieu qui m'est chair
ou de simples reflets ?
J'ai ancré en ses eaux 
tant de souvenirs.
Cette pointe de piment :
et si tu ne comprenais pas l'impudeur que j'ai 
à te montrer ces sillons de nuages 
qui cloisonnent ma mémoire ?
Comme sont hantés ces jardins passés !

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